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Projet OPTIRICE : le riz à La Réunion

Avec la participation de la DAAF

Le projet OPTIRICE (Optimiser les Qualités Nutritionnelles du Riz et Promouvoir sa Consommation par l’Éducation) s’inscrit dans le contexte de l’île de La Réunion, où le riz constitue l’aliment de base du repas traditionnel. L’objectif est de proposer à la population réunionnaise des riz plus adaptés sur le plan nutritionnel, tout en interrogeant les modes de préparation et de consommation actuels.
Le point fort de cette étude est qu’elle a à cœur de préserver une harmonie avec les attentes des consommateurs réunionnais, en lien avec des pratiques sociales et culturelles aujourd’hui fort diversifiées.

D’autres études avaient montré qu’en fonction du riz, de son conditionnement, sa préparation, sa cuisson et son association à d’autres aliments, les effets métaboliques (obésité, diabète) diffèrent. Chez l’adulte réunionnais, le diabète est globalement 3 fois plus fréquent qu’en métropole.

Le laboratoire ICARE (Institut Coopératif Austral de Recherche en Éducation) de l’Université de La Réunion, partenaire et pilote de l’étude OPTIRICE, a sollicité le Service Audiovisuel et Multimédia de la DUN dans le but de valoriser les résultats de ce travail scientifique à plusieurs acteurs.

Le SAM a donc entrepris la réalisation de 4 capsules vidéo sur diverses thématiques autour du riz : la filière du riz à La Réunion, le riz dans l’alimentation réunionnaise, les liens entre le riz et la santé et les analyses nutritionnelles (index glycémique).

Les deux premières capsules seront livrées dès la rentrée prochaine et seront mises à disposition de l’ensemble des partenaires (Centre Hospitalier Universitaire, Agence Régionale de Santé, Direction de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt, La Mutualité de La Réunion, l’Institut Régional d'Éducation Nutritionnelle, la société SOBORIZ) pour des opérations de communication auprès des divers publics. La diffusion sera la plus large possible pour que la population réunionnaise soit informée et qu’il y ait une prise de conscience sur ces problématiques.

Laurent Février